ci, je parlerai longuement de certains concepts spirituels et religieux. Je rappelle que ce ne sont que mes interprétations ! Si je me trompe, faites le moi savoir svp ! Je n’ai pas l’intention d’offenser qui que ce soit, mais simplement de partager avec vous cette vision que je trouve éblouissante et porteuse de Paix.







A) La Paréidolie :




Sur l'article d'avant, j’ai longuement disserté sur les biais cognitifs. Mais je n’ai pas évoqué l’un des plus importants : la paréidolie.




C’est le processus mental qui permet par exemple de reconnaître un visage en regardant un nuage, ou encore d’entendre des mots ou expressions « complètement hors-sujet » dans une musique…

Mais l’atout le plus intéressant de la paréidolie, c’est quand il s’agit de tracer des liens entre les informations. Si on essaye de comprendre les choses par nous-même, on utilise forcément la paréidolie.




Et si on a hérité de cette capacité à faire des liens, ce n’est pas pour rien... Ce n’est pas une « tare de complotiste », mais plutôt une énorme chance, car sans ça, nous en serions encore à l’age de pierre ! Derrière, chaque découverte scientifique, chaque invention, derrière chaque œuvre inspirée, il y a la paréidolie. C’est le moteur principal de la créativité !




Imaginez que chaque sujet que l’on puisse étudier soit représenté par une petite dalle, posée sur une large sphère. Plus on étudie un sujet, plus la dalle monte : notre hauteur de point de vue nous fait voir plus loin. Ce faisant, depuis une certaine hauteur, si on étudie un sujet à proximité, on peut en deviner certains aspects, et en comprendre plus facilement d’autres : on trace des « passerelles ». Si notre champ de connaissance est peu diversifié, les passerelles se font difficilement, car les dalles sont éloignées les unes des autres. Mais plus on « touche à tout », plus les passerelles deviennent faciles à faire. Et chaque passerelle permet de deviner d’autres choses, car cela nous offre des points de vue intermédiaires.




C’est la magie de la paréidolie ! Dans un univers où tout n’est que l’adaptation d’une unique singularité, c’est tout à fait logique de pouvoir trouver du lien là où il n’y en a apparemment pas.




La paréidolie et la dissonance cognitive fonctionnent de concert : pour que l’information ou la réflexion fatidique puisse provoquer la réduction de la dissonance, il faut bien pouvoir trouver du sens à ce qui est sous le paillasson. Il faut que notre cerveau soit capable d’en établir les liens, pour que ça prenne forme.







B) La métaphore de la Chute :




Si Dieu est parfait et omniscient, il savait qu’Adam et Eve allaient lui désobéir et manger le fruit défendu de l’Arbre de la connaissance du Bien et du Mal. Pourquoi punir l’Humanité pour le Péché Originel, s’il savait qu’il allait se produire ?

Ici, nous avons Dieu qui donne indirectement la connaissance du Bien et du Mal à Adam et Eve, puis, il les chasse du Paradis.

Je crois que cette allégorie signifie ceci : en évoluant, l’animal développe son système nerveux, ses sens, et par conséquent, le cerveau se forme, grandit… Puis, au fil des millions d’années d'évolution, l’animal devient relativement intelligent, et possède un embryon de conscience de lui-même. Alors arrive l’ancêtre direct de l’Homme, qui a une intelligence certaine et un égo conséquent, mais qui vit encore dans le Présent : comme l’ensemble des animaux, il ne passe pas son temps à penser et à se poser des questions, il fait partie du Tout, et vit en harmonie totale avec la Nature.




Donc, l’ancêtre de l’Homme, représenté par Adam et Eve, en arrive au stade où son intelligence provoque une inflation de l’égo : l’animal devient pleinement conscient de lui-même. Son mental agit comme une cage de résonance intérieure, ce qui le coupe de l’extérieur. Il acquière les notions de Bien et de Mal, et donc aussi les sentiments : Adam et Eve se couvrent de vigne, en ressentant la honte de leur nudité, alors qu’avant, ce n’était ni bien, ni mal, ils ne le voyaient pas. C’est l’individuation selon Jung, le moment où l’animal devient Homme. Le moment de la Chute.




Adam et Eve avaient tous les fruits du Paradis à disposition, alors pourquoi se laisser tenter, en bravant ainsi l’interdiction de Dieu ? Je crois que la signification de cette tentation, c’est la curiosité. L’attraction naturelle de l’Homme envers les expériences et la compréhension des choses. D’ailleurs, c’est dans le code de la vie elle-même, puisque la plupart des animaux sont curieux, en particulier lorsqu’ils sont petits, où ils jouent sans arrêt pour découvrir et se familiariser avec l’environnement, ainsi qu’avec eux-mêmes.




Alors, on peut interpréter l’interdiction de Dieu ainsi : il nous a défendu de manger ce fruit, en sachant qu’on allait le faire, car il faut parfois savoir désobéir à l’autorité si on veut avancer. Dieu savait que c’est dans notre nature d’être curieux et de vouloir comprendre les choses, puisqu’il nous a fait ainsi : l’intelligence et la curiosité vont de paire. Il savait aussi que ça allait être dans notre nature, de nous égarer et nous cloisonner avec des lois injustes. Alors il nous a « chassé » du Paradis, pour qu’on arpente la vie, tout en ayant les outils pour comprendre et évoluer (intelligence, curiosité, libre arbitre).







C) Le libre-arbitre :




Habituellement, on pense que c’est la faculté de faire un choix. Le Robert : « c’est la volonté libre, non contrainte ». Et Wikipédia explique que cette « faculté qu’aurait l’être humain de se déterminer librement et par lui seul, à agir et à penser » serait en opposition avec le déterminisme ou le fatalisme, qui « affirment que la volonté serait déterminée dans chacun de ses actes par des « forces » qui l’y obligent ».

Je crois que la vérité se trouve entre les deux.

Si l’Homme a acquis le libre-arbitre, pourquoi a t-on autant de mal à faire ce qu’on veut ? Si notre volonté est libre et non-contrainte, et qu’on a des rêves, des passions, des objectifs… pourquoi ne les réalise t-on pas ? Et pourquoi on gaspille autant de temps, d’énergie et de santé sur des choses qu’on réprouve, qu’on souhaiterait ne pas faire ?




Pourquoi le soir en se couchant, on est si nombreux à avoir l’impression de faire fausse route quelque part ? Notre libre-arbitre n’est peut-être pas si libre que ça...




Dans Matrix, l’Oracle explique à Néo qu’il avait déjà fait le choix de prendre le cookie, avant même qu’il ne s’offre à lui. Il est seulement là pour comprendre pourquoi il a fait ce choix.




À mon avis, nos actions sont entièrement conditionnées par notre égo. Il est la résultante de notre patrimoine génétique, notre famille, de l’éducation qu’on a reçu, les expériences qu’on a vécu, les réflexions qu’on a eu, etc. A chaque instant, on agit toujours au mieux, avec les cartes qu’on a en main. Même lorsqu’on fait de mauvaises choses. Même quand on en a conscience, et qu’on sait qu’on va le regretter, ça ne nous empêche pas d’agir mal. On continue de flemmarder, de picoler ou de manger à s’en rendre malade, d’être méprisant, de faire souffrir les gens, de se faire mal à soi-même, etc.




Plus on agit mal, plus on en souffre, et plus on attire les choses négatives. C’est un cercle vicieux qui peut conduire au pire, mais dont tout le monde est capable de sortir.

Tous nos actes et nos décisions dans la vie sont les réactions de notre égo face aux situations. Mais comme tout est vibration, notre mental fluctue. Si, à un moment, on se trouve dans un état d’esprit relativement clair, et qu’on réfléchit posément à nos actes, on peut appréhender ce qui ne va pas, et deviner comment arranger les choses. Plus on répète l’exercice, plus on comprend ce qui nous a fait prendre ces mauvaises directions… et mieux nous sommes armés pour les choix suivants : notre mental s’éclaircit d’avantage. Lorsqu’on agit selon notre volonté, filtrée par notre perception de ce qui est bien et mal, on allège notre état d’esprit.




L’introspection et l’empathie sont des qualités à cultiver : en se mettant à la place des autres, en se demandant comment on aurait évolué, si on était né dans telle ou telle situation, si on avait vécu telle ou telle tragédie… cela permet de relativiser. Par exemple : j’ai eu mes lots d’accidents de la vie qui m’ont fait traverser de grosses dépressions, je me suis perdu en faisant de la merde pendant quasiment toute ma vie d’adulte, mais aujourd’hui, je suis plein de belles paroles, confiant en moi-même et en l’avenir. Pourtant, si j’étais né dans une cité, avec des parents absents / victimisés, j’aurais peut-être fait partie des casseurs de la semaine dernière… Où est ma réelle marge de manœuvre, dans la vie ?




Multiplier les points de vue permet d’affiner notre vision, et donc de mieux cerner les actions des autres. Et par effet miroir, on comprend mieux pourquoi on agit de la sorte. C’est un cercle vertueux à entretenir si on veut retrouver le calme intérieur... et aller plus loin.







Je crois que le libre-arbitre n’est donc pas simplement la faculté de faire des choix, c’est aussi et surtout la faculté de comprendre pourquoi on a fait ces choix.

Le libre arbitre serait donc notre faculté naturelle d’évolution : on est guidés par notre égo, mais nos sentiments et notre capacité de jugement nous permettent de comprendre nos actions, et de les affiner par la suite.







D) Le Bien et le Mal :




Une des plus belles « ruses » de Dieu, c’est d’arriver à vous persuader que le Diable existe, en faisant croire qu’il n’existe pas.

Comme presque tout ce qui touche au Spirituel, il n’y a rien de scientifique qui permette de prouver l’existence du Diable. Les gens « rationnels » n’y croient donc pas. Pourtant, nous sommes dotés de notre capacité à juger les choses, et on voit bien que ça déconne plein feu un peu partout dans le monde… Alors, pour peu que l’on ait été bercé au religieux, on pourrait voir l’œuvre de Satan à chaque recoin.




Pire encore, on pourrait croire que Satan influence nos actes, nos pensées, notre laisser-aller… Ce qui nous empêche de bien agir, c’est le Mal que le Tentateur insuffle en nous… Si on fait souffrir les autres, c’est n’est pas nous, c’est Satan...

Mais en prolongeant mon raisonnement sur libre-arbitre, ce n’est pas un tentateur extérieur qui provoque le Mal en nous. Ce qui nous fait agir et penser comme nous le faisons, c’est notre égo, c’est à dire la construction de notre être depuis la naissance. Notre esprit est plus ou moins obscurci par d’innombrables inclusions… Des minuscules défauts dont on n’a pas conscience, jusqu’aux problèmes personnels majeurs qui nous pourrissent la vie.







Et c’est pour ça que nous pouvons juger le Bien et le Mal. C’est pour se débarrasser de nos péchés, nos défauts et nos imperfections, tout ce qui nous procure des sentiments douloureux. C’est pour s’améliorer avec le temps, pour gravir l’escalier en direction de Dieu. Ou, pour ceux qui n’y croient pas, c’est simplement pour améliorer les choses à tous les niveaux possibles.




L’enfer, c’est le mental, et quand on s’en affranchi, on est dans le Paradis, dans le Présent… « Le Royaume des Cieux est Ici et Maintenant », a dit Jésus.




Je crois que c’est pour ces raisons qu’il serait mort pour nos péchés, et qu’il ne nous a « pas apporté la Paix, mais l’Épée » : l’Humanité était encore juvénile, et elle avait besoin de se confronter à elle-même, ainsi qu’à la Vérité, pour finir par être en mesure de la découvrir.

Le pouvoir métaphysique du Mal, c’est d’être « un Mal pour un Bien »… C’est grâce à lui qu’on peut changer de cap. Notre perception du Bien et du Mal est comparable aux innombrables capteurs sensoriels de notre corps : sans eux, on se brûlerait, on s’ébouillanterait, on se briserait les os... bref, on ne vivrait pas bien longtemps.

La bonne nouvelle, c’est que de nos jours, grâce à Internet notamment, on dispose d’une cartographie quasi-complète du Mal. Ce qui nous révèle la voie du Bien...







E) Satan / Lucifer :




Si Dieu est parfait, omniscient et bienveillant, pourquoi a t-il créé Satan ? Pourquoi Lucifer est le « porteur de Lumière » ? S’il est l’incarnation du Mal, que le Mal est en nous, et que nous disposons de la notion du jugement du Bien et du Mal, alors, d’une certaine façon, c’est Lucifer qui nous éclaire sur nos péchés… Sa « lumière » nous dévoile le chemin du Bien, comme je le disais plus haut. Selon mon interprétation, Satan ne serait qu’une personnifications du Mal, pas une incarnation. Il ne trouverait corps que dans nos esprits malades.




Quand Pierre dit à Jésus qu’il ne devrait pas aller à Jérusalem si c’est pour s’y faire tuer, Jésus lui a répondu : « Tu penses comme un homme, pas comme Dieu. C’est le Mal qui parle en toi, alors éloigne-toi, Satan ! » : cela semble confirmer mon interprétation… Pierre a peur, il a l’esprit obscurci en réaction à certaines paroles de Jésus. La peur et les doutes de Pierre sont issus de son égo. C’est là où se trouve le Mal. Et Jésus savait que nous avions encore besoin de l’image de Satan, pour évoluer et finir par comprendre qu’il n’existe que quand on croit en lui...




Et si Satan représente la racine du Mal, cela veut peut-être dire aussi que pour se débarrasser du Mal, individuellement et collectivement, il faut s’attaquer aux racines. On peut faire le lien avec la situation actuelle : à quoi bon continuer de manifester, de s’insulter les uns les autres, de tout casser et de provoquer les flics… quels seront les résultats, à part simplement soulager nos nerfs, saouler tout le monde, et donner l’excuse au Pouvoir de resserrer encore plus l’étau sur nous ?




Arrêtons d’avoir des réactions enfantines lors de situations qui requièrent de la maturité : si on veut sauver notre peau, il faut s’en prendre aux racines du Mal. Et si on l’analyse tel qu’il s’est toujours montré à nous, on comprend qu’on ne pourra pas le vaincre par la violence. « Qui vit par l’épée périra par l’épée »...







F) Le Nombre de la Bête :




(Merci à Mysteria pour ses vidéos, c’est l'une d'elles qui m'a apporté les informations qui suivent).




Dans la Bible, l’Apocalypse de Saint Jean, 13:18 : « C’est ici qu’on reconnaît la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la Bête car c’est un nombre d’hommes et ce nombre est 666 ».

Parmi les nombres les plus importants du Nouveau Testament, il y a donc :




-666, le nombre de la Bête (aussi la vitesse orbitale de la Terre, 66,600km/h),

-144, les coudées de Jérusalem (144 000, le nombre d’élus sauvés, le nombre de secondes dans une journée...),

-153, le nombre de poissons péchés par Pierre (représente aussi « la totalité des chrétiens de tous les temps et leur multitude », selon wiki).







On se rend compte que :

Sinus de 666 = 0,8090169 (Sin = « péché »)

Cosinus de 144 = 0,8090169 (Cos = « Cubits Of Sion ? »)




N’est-ce pas étonnant de retrouver une telle correspondance ? Il n’existait pas d’outil précis de calcul trigonométrique avant le 15ème siècle…




Mais encore, ce n’est rien. Car si on additionne ces résultats, on obtient : 1,618033, soit Phi, le nombre d’Or. Ce n’est qu’en 1597 que Michael Maestlin fut le premier à en donner une estimation précise...











666 = 234 + 432 (nombres miroir).

234 = 13 x 18 : Apocalypse 13:18, où Jean mentionne le nombre de la Bête.

432 = 144 x 3 : la mesure de Jérusalem, et la Trinité (Ou le fait que cette ville soit un lieu sacré pour les 3 courants monothéistes…)




Prenons le sceau de Salomon, mettons 153 sur le triangle qui pointe vers le haut, et 153 dans l’autre sens sur l’autre triangle (comme ceci). En additionnant ces nombres par groupe de 3, on obtient :

355 + 311 = 666 ,

553 + 113 = 666 ,

531 + 135 = 666 .




J’ai fait le même « exercice » avec 12 nombres différents, il n’y a pas eu d’égalité, sauf avec… 42, qui est un des nombres les plus chargés ésotériquement.

Et enfin, sur cette figure, on peut extraire « verticalement » deux nombres : 355 et 113.

355/113 = 3,141592. On obtient le nombre Pi, avec une précision qui ne sera pas atteinte avant l’an 465 grâce à Zu Chongzhi (le « premier » à découvrir cette fraction).





Ce nombre de la Bête, qui est un nombre d’homme, à calculer avec intelligence et sagesse... Mon interprétation : ceux qui ont écrit la Bible avaient des connaissances bien plus avancées qu’on ne le crois. Et si c’est Jésus qui a sortit ces nombres de son chapeau, alors c’est bien la preuve qu’il était Divin.

Et puisque c’est l’étude de ce nombre, 666, qui permet d’en décoder cette clé, à savoir que la Bible a réellement été écrite par des Initiés, des êtres Transcendés, ou guidée par Dieu/Jésus... ça renforce l’idée que Satan n’est pas le tentateur, c’est pas lui la Bête, c’est nous, l’Homme, c’est nous qui avons le péché en nous, et la capacité de s’en délivrer. On retrouve là tout ce dont je parle ici : tout ce qu’on fait de mal, c’est en réaction à notre égo, qui lui-même s’est constitué tout au long de notre vie.







G) La neuroplasticité :




Imaginez que vous arriviez dans une forêt tropicale, et que vous vouliez atteindre un cours d’eau à 50m. Au début, le terrain sera impraticable, vous aurez beaucoup de mal à avancer, et vous mettrez 3 heures pour arriver à destination. Mais si vous refaites le trajet, un sentier commencera à se former, et plus vous tracerez le sentier par vos aller-retours, plus vous irez vite.




C’est ça la neuroplasticité du cerveau. Mais c’est à double tranchant : on peut adopter de bonnes habitudes, et les ancrer solidement en nous… mais on peut aussi tracer de mauvaises routes et les transformer en carcan.

Par exemple : vous êtes jeune, vous traversez une sale période, votre état d’esprit est au plus bas… Vous prenez l’ascenseur, et il est bondé : vous vous sentez mal, et vous commencez à faire une mini crise d’angoisse, ce qui ne vous était jamais arrivé avant. Si vous parvenez à passer à autre chose, à sortir de ce mauvais état d’esprit et oublier l’incident, alors tout va bien. Mais si une expérience similaire se produit peu de temps après, alors, grâce, ou plutôt à cause de la neuroplasticité, vous aurez une réaction encore plus angoissante. Pour peu que vous ayiez le mot « claustrophobie » ou « agoraphobie » en tête, et bim, vous vous êtes créé une phobie.




Vos réactions et vos pensées répétées ont tracé un sentier, susceptible de se transformer en route si vous ne sortez pas de votre mauvais état d’esprit, et que vous ne prenez pas le recul nécessaire. Si bien que ça peut finir par participer à la définition que vous avez de vous-même.

Ici, c’est un exemple assez extrême, mais ça se passe comme ça pour tout… Tout ce qui fait notre caractère, nos défauts, nos qualités, tout ce qui forme l’ossature de notre égo… Ce ne sont que des routes tracées par notre cerveau, via la neuroplasticité… Du coup, on peut comprendre que tous nos défauts psychologiques sont surmontables… Et sans doute aussi un paquet de problèmes psychiatriques. « C’est dans la tête ».




Pas sûr que la chimie médicale soit toujours la solution... (Même si, clairement, elle peut aider sur le moment).




Si on a des défauts, et qu’on se lamente dessus, on ne fait que les renforcer, pour toujours plus se faire écraser par eux. Mais avec de l’introspection et du travail, on peut en venir à bout !




De nos jours, au moindre pet de travers, on étiquette les gens avec des troubles ou des maladies. Big Pharma met réellement un point d’honneur à tous nous soigner...

Mais dans une Civilisation en train de chuter, quoi de plus normal que les gens soient malades ?




Vous connaissez sûrement cette citation de Jiddu Krishnamurti : « Ce n’est pas un signe de bonne santé, que d’être bien adapté à une société profondément malade ».







H) Le Pardon :




Dans l’Ancien Testament, Dieu a dit « s’il n’y a pas de sang versé, il n’y a pas de pardon ». Pour moi, c’est une métaphore, qui explique qu’on accorde le pardon quand on comprend la nature des actes qui nous ont fait souffrir. Et pour le comprendre, il faut déjà avoir saigné : on ne peut pas cerner le Mal sans avoir profondément connu ses effets… La souffrance est essentielle pour parvenir à s’en délivrer. Et pardonner, c’est souvent se délivrer d’un lourd fardeau.




Qu’on ait de la rancœur envers les autres, pour ce qu’ils nous ont fait directement ou indirectement… ou qu’on ait de la rancœur envers nous-même, pour toutes les choses qu’on aurait dû mieux faire, ou ne pas faire du tout… on porte un poids qui ne fait que s’alourdir avec le temps. Le ressentiment peut même entraîner au pire.




Mais plus le fardeau est lourd, plus intense est la libération amenée par le pardon.




Nous sommes tous des pêcheurs, et on a tous plus ou moins souffert, alors… devenons des pardonneurs ! Ça ne peut pas nous faire de mal...







I) Les religions :




Les étymologies les plus citées concernant le mot religion sont « relire » et « relier ».




Pour « relier », on se doute qu’il s’agit de relier les peuples en communautés religieuses, et de créer un socle pour la Civilisation, qui maintient le cap et la cohésion de la Société.




Mais on peut y voir aussi le « relier » de la paréidolie. Depuis le temps, de très nombreux travaux ont été faits pour regrouper les grandes similarités entre les différents écrits religieux et spirituels. La même Vérité, retranscrite différemment avec les mots des Illuminés, en fonction de leurs époques et cultures respectives...







Concernant l’étymologie « relire » : je crois que cela fait référence aux différents degrés de lecture des Livres Saints. Ces écrits nous offrent une première lecture, celle qui est professée par nos institutions religieuses exotériques, c’est à dire « mainstream » : l’église, la mosquée, la synagogue… Ce sont des lieux où les gens se rencontrent, les communautés se soudent, et la puissance du Très Haut y est plus ou moins perçue par les croyants.

La grande majorité des croyants se satisfont des courants exotériques, et c’est très bien ainsi ! Mais il arrive que certains se posent encore des questions : ils croient en Dieu, comprennent certains messages des Écrits, mais n’en comprennent pas d’autres. Ils n’obtiennent pas de réponses satisfaisantes aux questions qui les taraudent, et ils sont écœurés par certaines choses qu’ils voient au sujet de leur religion, notamment des hommes qui la représentent ou s’en réclament.




Or, les autorités religieuses ont tendance à réprouver l’ésotérisme. Ainsi, si un croyant fait une dissonance cognitive concernant sa Foi à l’égard de sa Religion, il devra « désobéir au Père » pour assouvir sa soif de comprendre. On retrouve ici une profonde similarité avec la Chute.




Donc, les Écrits Saints ont plusieurs degrés de lectures : si on laisse un certain temps de décantation entre deux lectures, la seconde est bien plus parlante. On comprend des métaphores qu’on ne percevait pas avant. Bien sûr, cette idée est valable pour toutes les grandes œuvres en général. Quand on y revient, armé de nouvelles expériences et opinions, on comprend de nouvelles choses.

- Le mot « Religion » contiendrait donc un double message caché : utiliser la paréidolie en tracer des liens entre les courants afin de faire émerger une croyance commune à l’ensemble de l’Humanité…




-Et comprendre le processus de « décantation spirituelle », c’est à dire l’importance des relectures plus ou moins espacées dans le temps.




Mais les Religions ont aussi cette fâcheuse tendance à propager le Mal : nombre d’atrocités ont été commises au nom de Dieu, et ça se produit malheureusement encore de nos jours. Peut-être y a t-il un sens à cela. En partant du principe que Dieu est parfait… et que les 3 monothéismes sont vraiment issus du Divin, ça veut dire que c’était la volonté de Dieu, qu’on se confronte les uns les autres, pendant ces millénaires.

Et si Dieu est bienveillant, alors il y a là un paradoxe. Mais on peut le résoudre en partageant ma vision du Bien et du Mal, et du Libre-Arbitre...




L’Humanité a eu besoin d’expérimenter la Vérité « au fer blanc », pour qu’un jour, nous devenions capables d’intégrer pleinement le Message de Jésus : « Aimez-vous les uns les autres ». On retrouverait là le sens le plus subtil du mot « religion » : provoquer indirectement du chaos, pour qu’à terme, l’union et l’amour émergent dans le cœur des gens.




Fondamentalement, ce ne sont pas les Livres Saints qui ont semé ces chaos, mais des hommes d’autorité qui ont utilisé les religions pour leurs propres desseins, ou pour extérioriser leur profond mal-être. Le Tout Puissant savait forcément ce qui allait en découler...








Le Message d’Allah, à travers le prophète Mahomet, me semble limpide : « vous faites n’importe quoi, je suis en colère ». C’était il y a 14 siècles… Peut-on dire qu’on a corrigé notre cap, depuis ? Pas vraiment… Alors, même si la violence n’est jamais une solution, et qu’elle se retourne toujours contre les peuples, on peut comprendre pourquoi les musulmans fanatiques commettent ces atrocités. Notre monde rend fou, et pas que les « excités » du Coran : tout le monde est plus ou moins touché par la folie, à notre époque. On en subit les conséquences tous les jours.




Ce n’est pas le Sacré qui s’exprime à travers ces horreurs, mais son absence, qui est mère de toute violence.

Cessons de faire l’opposé de ce que nous ont demandé nos guides, et arrêtons d’aller à l’encontre de notre cœur et de notre raison. Il ne s’agit pas de porter le voile, de faire 5 prières par jour, ou d’aller à l’église le dimanche, ou je ne sais quelle religiosité… Mais simplement de cultiver l’amour, la paix, l’honnêteté, la bienveillance, la gentillesse, l’empathie, bref… vous saisissez l’idée.




Tant qu’on continuera de faire fausse route, on récoltera les vers de nos égarements. Individuellement, et collectivement.







Conclusion de la 3ème partie :

Nous avons tous les outils pour comprendre notre propre nature. Réfléchissons, cultivons les efforts et les bonnes intentions, et corrigeons le cap !




Jusqu’ici, j’ai posé des bases que j’estime importantes pour aller plus loin. À la prochaine partie, on attaque les choses sérieuses.

À suivre...